La lutte contre le stress : Au coeur du bien-vieillir

Un rythme de travail effréné, une pression quotidienne ou encore un changement soudain… Le stress est aujourd’hui omniprésent dans nos vies. Selon une étude réalisée par OpinionWay au mois d’octobre 2017, ce n’est pas moins de 9 français sur 10 qui sont concernés. Surnommé « le mal du siècle », le stress peut être motivant et booster nos performances mais peut également engendrer des conséquences sur notre santé : des troubles du sommeil, de la mémoire ou encore de la concentration peuvent survenir.

Mieux connaitre le stress

Nous avons tous souvenir d’une situation stressante vécue dans la vie professionnelle ou personnelle. Même s’il est davantage présent chez les femmes que les hommes (60% contre 38%), le stress n’épargne aucun profil. Mieux le connaître est une façon de mieux s’en protéger et ainsi, d’optimiser son bien-vieillir.

Les facteurs de stress

Différents motifs peuvent jouer sur vos nerfs et engendrer du stress. L’incontournable est bien entendu la pression du travail et des études. Considérée à 27% comme source de stress première, les raisons sont nombreuses : surcharge, manque d’épanouissement personnel, investissement important… Ces facteurs peuvent être favorables au stress chronique.

Un travail exigeant, les enfants à aller chercher à l’école, les 30 minutes minimum d’activité physique chaque jour… Les journées sont bien remplies. La contrainte de temps est, à 18%, la seconde source de stress. A 14%, les problèmes financiers font également partie de la liste noire du stress, suivis de près par les préoccupations liées à la santé familiale (8%).

Comment reconnaître le stress ?

Le stress vous pèse, différents symptômes font leur apparition : votre corps réagit à l’attaque et impacte :

• votre forme physique par des tensions musculaires, des problèmes digestifs, des migraines, des vertiges, des troubles du sommeil engendrant de la fatigue.
• votre état émotionnel dû à une intense irritation, de la mélancolie, de l’agitation.
• votre comportement par de l’isolement, de l’absentéisme et des addictions (nourriture, alcool, tabac…).

La génération du stress

Notre organisme est bien fait ! Dès l’apparition de la moindre forme de stress, un système de défense naturel se met instantanément en place pour le combattre. Ses différentes phases de développement sont identifiables.

• La phase d’alarme : Le phénomène de stress est déclenché par un stimulus, plus ou moins important en fonction de la situation (modéré lors de la découverte d’une rayure sur sa voiture ou important lors de l’annonce d’une maladie). C’est à partir de ce stimulus que l’organisme débute son action. Afin de mobiliser les ressources énergétiques essentielles, celui-ci sécrète de l’adrénaline (l’accélérateur naturel de nos performances notamment) et du cortisol. Le rythme cardiaque augmente, les vaisseaux sanguins se réduisent et des sensations apparaissent : la chair de poule ou encore, « les jambes molles » !
• La phase de résistance : Après la réception du stimulus, un mécanisme régulateur, dit « homéostasie » apparaît : il permet à l’organisme d’activer une protection afin qu’il parvienne à retrouver son équilibre.
• Vous est-il déjà arrivé d’imaginer les pires scénarios, jusqu’à prévoir de futures situations de stress ? C’est votre cerveau qui en est à l’origine. Anticiper les situations potentielles de stress conduit à un stress prolongé. Ici, le cortisol s’accumule pendant que la sérotonine (le régulateur de pulsions et l’accélérateur de « zénitude ») et la dopamine (en charge de la motivation), diminuent suite à une importante sollicitation. Votre organisme fait donc face à une hypercortisolémie, perturbant votre immunité, votre métabolisme et engendrant différents troubles. Même si le stress peut être utile, il est préférable d’intervenir lorsque son impact est récurrent.
• La phase d’épuisement : Lorsque ce stress perdure, vos taux de sérotonine et de dopamine s’effondrent. Votre cortisol, quant à lui, reste élevé afin de permettre à l’organisme de s’adapter et de lutter contre l’attaque. Tous vos symptômes deviennent plus intenses et des maladies physiques peuvent survenir : votre système immunitaire s’affaiblit.

Les conséquences du stress

Les troubles du sommeil

Vous êtes en période d’examens, vous changez d’environnement, vous vivez des difficultés financières… Vous êtes stressé et votre sommeil en pâtit. Pourquoi ? Votre organisme produit du cortisol, l’hormone de la vigilance afin d’accroître votre concentration et votre résistance au stress. Lorsque ce dernier pointe le bout de son nez, sa teneur en cortisol augmente jusqu’à la fin de la journée, empêchant votre sommeil.

Cependant, des astuces existent pour pallier votre difficulté d’endormissement. L’hormone à retenir est la sérotonine, capable, le soir, de favoriser la détente et la relaxation.

Cette décontraction passe notamment par votre assiette ! Durant votre collation en milieu d’après-midi, il est conseillé de privilégier les fruits secs (abricots secs, raisins secs…) riches en magnésium et améliorant la production de tryptophane (dérivé de la sérotonine tant recherchée). L’objectif : vous préparer au sommeil ! Le soir, optez davantage pour des poissons, riches en tryptophane, complétés par des glucides lents (pâtes, riz…) qui aident à la génération de cette molécule.

Les plantes sont également vos meilleures amies pour favoriser votre sommeil. Les tisanes à base de mélisse, de valérienne, de camomille et les mélanges aubépine et passiflore amélioreront vos troubles du sommeil.

Les troubles de la mémoire et de la concentration

Savez-vous comment fonctionne votre mémoire? 

Vous êtes au travail et devez retenir en urgence un numéro de téléphone. Votre cerveau passe par une étape appelée l’encodage. Une photographie de l’information est prise, votre attention est alors focalisée sur ce numéro afin de le retenir. Arrive ensuite la phase du stockage, où l’information est rangée dans vos souvenirs. Dernière étape clé, la remémoration vous permet de ressortir au moment souhaité, l’information.

En situation de stress, vos capacités d’attention sont plus limitées, entraînant une légère altération de la mémoire et de la concentration. L’agent stressant interfère avec votre phase d’encodage : vous n’avez pas oublié le numéro de téléphone, vous ne l’avez jamais encodé, dû à un manque d’attention !

Si vous observez un léger trouble de la mémoire, n’hésitez pas à consommer des aliments riches en oméga 3 : poissons, huile de colza, de noix… Une alimentation parfaite pour fluidifier ses membranes !

Nuisance au bon fonctionnement du système digestif

Vous ressentez, depuis quelques temps un stress prolongé. Vous remarquez alors divers symptômes : brûlures d’estomac, constipation… qui pointent le bout de leur nez. Ces symptômes, proviennent du lien entre vos intestins et votre cerveau (l’axe cerveau-intestin, communément appelé).

Lorsque votre stress se prolonge, votre système nerveux sympathique s’active tandis que le système nerveux parasympathique s’inhibe. Le nerf sympathique précipite l’activité cardiaque et la respiration afin de préparer le corps. L’activité digestive est laissée de côté et donc, est diminuée.

Des troubles intestinaux comme la perturbation du transit, des problèmes de digestion, des douleurs et ballonnements peuvent alors apparaître : le stress touche la globalité de votre système digestif.

Prévenir d’éventuelles altérations

La biologie préventive occupe un rôle important dans la mesure, l’identification et la surveillance d’éventuelles pathologies afin de vous maintenir en bonne santé. N’hésitez pas à vous renseigner sur nos différents bilans.

Le bilan BasicCheck convient à chaque personne souhaitant entretenir ou améliorer sa santé. Ce dernier propose en effet des dosages de nutriments susceptibles d’être impliqués dans le stress, ainsi que des marqueurs inflammatoires, qui y sont souvent liés.

N’hésitez pas à consulter un professionnel de santé et lui présenter les résultats de vos différents bilans : un suivi et une thérapie personnalisés pourront ainsi être mis en place.