Le végétal s’installe dans nos assiettes !

Les habitudes alimentaires sont en pleine évolution et de plus en plus de Français revoient leur façon de manger, souvent pour des raisons de santé et de bien-être, mais aussi pour des raisons éthiques. Avec ces nouveaux modes d’alimentation, naissent de nouveaux termes :  végétalisme, végétarisme, véganisme… La confusion s’installe. Quelles sont les motivations de ceux qui franchissent le pas ? Quels bénéfices en retirent-ils ? Et surtout est-ce sans danger pour la santé ? Zoom sur cette nouvelle tendance qui séduit aujourd’hui plus de 50 % des Français.

Qu’est-ce que le végétarisme ?

Le végétarisme est le régime alimentaire le plus connu et le plus répandu. Une personne végétarienne rejette la consommation de toute chair animale : viande, poisson et fruits de mer. A contrario, elle s’autorise la consommation d’aliments  d’origine animale tels que les œufs, les produits laitiers (lait, fromages, yaourt, etc.) ainsi que le miel. 
Plusieurs variantes du régime sont possibles :  on distingue ainsi

• les ovo-lacto végétariens, qui consomment du lait et des œufs.
• les ovo-végétariens, qui mangent des œufs, mais pas de lait.
• les lacto-végétariens, qui consomment du lait, mais pas d’œufs.

Contrairement aux croyances populaires, ce mode d’alimentation ne date pas d’hier. Pythagore en fut le précurseur. En 530 avant JC, il théorise le végétarisme, puis fonde une école en Italie, où il interdit la consommation de viande à ses élèves.
Dans certains pays comme l’Inde, une grande partie de la population est végétarienne.

Les raisons de ceux qui adoptent ce mode d’alimentation sont principalement liées à la santé. Leur objectif premier n’est pas de manger moins, mais de manger mieux. Ainsi, les végétariens consomment davantage de fruits et légumes et évitent au maximum les produits industriels et transformés. Leur alimentation reste très variée et ne manque pour autant pas de protéines puisqu’ils misent sur les céréales, les oléagineux et les légumineuses.

Qu’est-ce que le végétalisme ?

Comme le végétarisme, le végétalisme exclut la consommation de chair animale (viande, poisson et fruits de mer) mais ce régimeplus strictexclut également tous les aliments d’origine  animale : œufs, produits laitiers, miel, gélatine, etc. Le régime végétalien se compose de  fruits et de légumes, de céréales complètes, de graines d’ oléagineux, ainsi que de leurs dérivés (comme les « laits » végétaux), les huiles végétales et les pâtes et pains complets.

Qu’est-ce que le véganisme ?

Plus largement, le véganisme désigne un mode de vie, une philosophie. Les « vegan », refusent tous produits qui résultent de l’exploitation animale. Ils n’achètent pas de soie, de cuir ni de laine. Ils refusent également les médicaments et cosmétiques dont les ingrédients sont d’origine animale.  Leurs motivations premières sont le refus de la souffrance animale, le refus d’abattre des animaux, mais aussi certaines questions environnementales (l’élevage et la consommation de viande représentant la principale cause du réchauffement climatique).

Quels sont les bienfaits santé de ces régimes ?

La réduction de consommation des graisses saturées contenues dans les viandes et produits laitiers présente de nombreux effets bénéfiques pour la santé :

• Digestion facilitée
• Alimentation plus variée et équilibrée
• Prévention de l’obésité et des pathologies associées (insulinorésistance, diabète de type 2…
• Baisse des maladies cardiovasculaires (infarctus du myocarde, AVC..)
• Réduction des allergies * Baisse de l’incidence de certains du cancers
• Peau plus éclatante
• Regain d’énergie

Quels sont les risques pour la santé ?

Il est possible d’être végétarien sans risque de carences. Le régime végétalien, plus strict, nécessite la consultation d’un professionnel de santé afin de valider avec lui l’absence de risque ou de contre-indications. Certains types de populations (enfants, femmes enceintes et personnes âgées) doivent bénéficier d’un accompagnement médical.. Le risque premier est l’anémie dont les principaux symptômes sont  la perte de poids, les vertiges, la fatigue. . La clé : manger équilibré et ne pas faire d’excès : la consommation de certains aliments comme les légumes, les féculents ou les produits céréaliers en trop grande quantité, sous prétexte qu’ils seraient « bons pour la santé », est à proscrire ; en effet,  tout excès peut être délétère, voire dangereux !

Les végétaliens manquent de vitamine B12, car cette vitamine n’est présente que dans les produits alimentaires d’origine animale. Une complémentation est ainsi impérative pour pallier ce déséquilibre. Une surveillance périodique du statut (micro) nutritionnel est d’ailleurs recommandée pour une poursuite sereine et bénéfique de ces régimes alimentaires.

Le bilan préventif VeggieCheck a été spécialement conçu pour les personnes végétariennes, ou végétaliennes voulant s’assurer qu’elles n’ont pas de carences – ou en convaincre leur entourage ! Il permet de vérifier l’efficacité de leur(s) supplémentation(s) (B12 notamment).
Ce bilan pourra enfin servir de base à un professionnel de santé pour la mise en place d’une cure personnalisée.